Votre silhouette est aussi une question d’hormones. La graisse du bas du corps et celle autour du ventre reflètent souvent un excès de « mauvais » œstrogènes. 

Que sont les œstrogènes ?

Les œstrogènes sont les hormones féminines. Elles sont produites par les ovaires et, en plus petite quantité, par les cellules graisseuses.

On distingue trois grands groupes d’œstrogènes par rapport à leur structure moléculaire :

  1. les œstrogènes de la vie génitale, fabriqués entre la puberté et la ménopause
  2. les œstrogènes de la ménopause et
  3. les œstrogènes de la grossesse

Il faut savoir que les œstrogènes ne peuvent pas passer par les reins pour être éliminés.

Ainsi, ils doivent être dégradés par le foie en molécules intermédiaires, certaines nocives et d’autres protectrices.

Les « mauvais » œstrogènes (appelés 16OH) ont des effets négatifs sur le corps. Potentiellement cancérogènes, ils sont souvent à l’origine d’une étonnante métamorphose physique (gain rapide de poids sans raison apparente, accumulation de graisse au niveau des fesses et cuisses, bouffissures, bras flasques et tombants).

Alors que les « bons » œstrogènes (dénommés 2OH) se révèlent être protecteurs.

Quelles sont les causes d’un excès de « mauvais » œstrogènes ?

  • Faiblesse du foie 
  • Dysbiose intestinale 
  • Carences alimentaires (zinc, soufre, magnésium, vitamines B6, B9, B12)
  • Activité accrue d’une enzyme spécifique (aromatase)
  • Exposition chronique aux xéno-œstrogènes (perturbateurs endocriniens)
  • Traitement hormonal substitutif (THS) mal adapté 
  • Consommation accrue de phyto-œstrogènes (soja, tofu, bière)
  • Consommation accrue de produits laitiers (lait, fromage frais)   

Comment détecte-t-on un surplus de mauvais œstrogènes ?

On mesure le ratio 2OH/16OH dans les urines. Le ratio 2OH/16OH reflète la capacité de détoxication des œstrogènes par le foie. Il permet, en fonction du résultat, de déterminer, s’il sera dangereux de se substituer en hormones féminines de synthèse ou pas.

Le ratio 2OH/16OH optimal est égale à 2. Lorsque le ratio 2OH/16OH est inférieur à 2, il s’agit d’une prédominance de « mauvais» œstrogènes. Il y a le risque de développement de certains cancers hormono-dépendants, de prise inexplicable de poids et de rétention d’eau.

Comment réduire l’impact de « mauvais » œstrogènes ?

Les glucosinolates sont des molécules qui se trouvent en quantité importante dans les légumes de la famille des crucifères (brocoli, chou de Bruxelles, cresson, chou rave blanc ou rouge, chou-fleur).

Dans le milieu acide et en présence d’une enzyme spécifique, la myrosinase, elles se transforment en di-indolylmethane (DIM).

Le DIM aide le foie à neutraliser les « mauvais » œstrogènes potentiellement dangereux pour la santé. Cette molécule pourrait donc contribuer à réduire le risque de cancer du sein et d’autres cancers hormono-dépendants (ovaires, col de l’utérus, testicules, prostate).

De plus, le DIM affine, raffermit la silhouette au niveau des hanches et de la sangle abdominale. Bon à savoir !