Le séquençage du microbiote intestinal des personnes positives au virus SARS-CoV-2 montre une dysbiose, c’est à dire un déséquilibre profond de la flore intestinale.
Cette dysbiose se caractérise par une baisse importante des bactéries ayant une activité anti-inflammatoire et une prolifération des germes pathogènes.
Elle peut être due à une prise prolongée des antibiotiques, une infection chronique, un mauvais régime alimentaire mais aussi un déficit immunitaire inné ou acquis.

Nos conseils ?

Une alimentation bien équilibrée joue un rôle important dans la diversification de la flore intestinale et la protection  l’organisme contre l’infection par le virus SARS-CoV-2. 

Selon les chercheurs, les personnes qui consomment quotidiennement au moins 500 g de fruits et  légumes et au moins 10 g de noix ont un risque d’infection virale inférieur de 86 % par rapport à ceux qui en consomment de plus faibles quantités. 

Des apports plus élevés en vitamines D, B6, C, zinc, NAC (N-acétyl-cystéine), polyphénols (thé vert, thé matcha, curcuma, olives) et acides gras essentiels oméga 3 sont associés à une plus faible sensibilité à l’infection virale.

Plus généralement, suivre un régime de type méditerranéen est négativement associé à la sévérité de l’infection par le virus SARS-CoV-2.

Le fer est un facteur non négligeable

Le fer est un puissant facteur de prolifération virale. Il est interessant d’intégrer dans l’alimentation quotidienne des chélateurs naturels de fer tels que l’acide alpha-lipoïque ( R-forme) ou le glutathione réduit (sublinguale). Le sélénium et le co-enzyme O10 peuvent, eux aussi, réduire l’inflammation et la destruction cellulaire engendrées par l’excès de fer.